09.01.2008
Juillet
2004 : Interview avec Jordi Castan, entrepreneur Brésilien, sur les
Nuclei, les Chambres et les Entrepreneurs
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Jordi Castan, producteur
de plantes ornementales et architecte paysagiste, et son épouse Juliana
gèrent le "Jardinagem Boa Vista", une entreprise de 18 employés à Joinville
dans le sud du Brésil. De plus, il est est Président de la Fondation des
Entrepreneurs, membre du comité directeur de la Chambre du
Commerce et des Entreprises de Joinville ; membre du Nucleus des
Producteurs de Plantes Ornementales depuis 1991 avant d’en devenir le
président il y a quelques années ; actionnaire et directeur du MERCAFLOR, un
marché pour produits de feuillage coupé créé avec d’autres entrepreneurs du
même secteur ; Secrétaire pour le Développement Economique de ville de Joinville pendant
trois ans ; et, plus important dans ce contexte, il a participé au
développement et à la dissémination de l’Approche Nucleus au Brésil, en
Argentine, en Uruguay, au Paraguay et au Chili.
Entretien
Comment avez vous démarré votre Nucleus de Plantes
Ornementales?
"Notre Nucleus? Au début, cela me
semblait très bizarre de m’asseoir avec mes concurrents, chacun de nous
plein de méfiance, et de tout dévoiler sur nos entreprises, nos difficultés
et s’échanger des idées et des expériences – mais, par surprise, ça a très
bien marché. C’était un véritable miracle pour nous. Après peu de temps, mes
collègues venaient me poser la question : « Quand se tiendra la prochaine
réunion ? Il faut qu’on avance ! »

Pendant la deuxième année, nous
commencions à acheter et vendre des produits entre nous afin d’accroitre la
variété de plantes offertes à nos clients respectifs.
A partir de ce moment, nous n’avions
plus besoin de produire l’ensemble de toutes les variétés, ce qui avait
était une affaire assez chère surtout pour les petites quantités, et nous
faisions désormais beaucoup d’économies. Cette action nous a demandé
beaucoup de temps et de confiance. Mais en fin compte, ça a marché et six
ans plus tard, certains d’entre nous étaient prêts à ’investir dans une
entreprise commune ; nous avons donc créé MERCAFLOR, qui est désormais un
des plus importants marchés de plantes ornementales dans le sud du Brésil.
Le plus important: Avant, chacun
d’entre nous travaillait de manière isolée dans son entreprise. C’était le
seul endroit que nous connaissions. Nous n’avions aucune idée sur la
performance de notre entreprise et de nos produits comparés aux autres.
Mais après, grâce au Nucleus, les portes d’autres entreprises se sont
ouvertes et nous avons pu voir comment les autres entrepreneurs géraient
leurs affaires. C’est la qu’a commencé ce que les experts ont appelé le
« benchmarking ». Ça nous a poussés à réfléchir, à chercher de nouvelles
idées sur de nouvelles activités et l’amélioration.
Au début, nous nous échangions des
visites, au niveau local. Ensuite, nous avons visité Sao Paulo et d’autres
régions du Brésil, puis l’Argentine, l’Allemagne, l’Espagne, le Costa Rica
et d’autres pays. Aujourd’hui, nous savons où nous en sommes avec nos
entreprises – et ce qu’il nous reste à faire ! »
Comment s’est développée l’Approche Nucleus?
"Nous n’avons pas simplement copié le
modèle Allemand des chambres. Il était clair dès le début que cela ne
marcherait pas à cause des différences culturelles, historiques et
socio-économiques. Mais nous avons appris de la notre partenaire, la
Chambre de Munich, la manière de décider quels services offrir aux membres
et comment les fournir, comment professionnaliser une Chambre et comment la
gérer comme une véritable entreprise.
De la Coopération Allemande nous avons
appris les méthodologies de planning, d’organisation et de communication
ainsi que la coopération interculturelle. De plus, nous avons fait usage des
idées et des expériences des Chambres et projets internationaux d’autres
pays Latino-Américains. Nous avons donc combiné le tout avec nos propres
traditions brésiliennes et manières de gérer une Chambre. Et, bien sur,
nous avons utilisé nos cerveaux, nous avons discuté, nous nous sommes
disputés et avons fait face à beaucoup d’expériences frustrantes…mais nous
avons également fêté nos réussites.
C’est ainsi que nous avons, pas à pas,
développé ce qui, plus tard, a été baptisé « l’Approche Nucleus ».
Pourquoi est-ce que l’Approche Nucleus a marché au
Brésil?
"C’est très simple: Ça a marché parce
que le temps était venu de changer quelque chose, le moment était très bien
choisi.
Si nous avions commencé avec la même
approche en 1980, le projet aurait complètement échoué. L’association
d’entrepreneurs, un véritable club de grands hommes d’affaires, ne nous
aurait jamais ouvert la porte à nous, les petits entrepreneurs. Mais les
années quatre-vingt étaient une décennie perdue pour l’Amérique Latine,
marquée par l’hyperinflation et de fréquents chocs économiques. L’économie
allait dans une seule direction : vers le bas. »
En 1991, nait le partenariat entre
l’association d’entrepreneurs et la Chambre de Munich. En même temps, l’ère
de la globalisation commença. Le Brésil ouvra ses frontières. C’était un
moment opportun. De plus en plus d’entrepreneurs, propriétaires de petites,
moyennes et grandes entreprises, se sont rendu compte que les choses
devaient changer. Nous avions besoin d’autres formes de coopération –
comment pouvions-nous nous attendre à ce que les entreprises prospèrent dans
un climat aussi hostile où chacun considère l’autre pas seulement comme son
concurrent, mais comme un ennemi personnel ? On s’est vite rendu compte que
la façon traditionnelle Brésilienne d’attendre et d’espérer que le
gouvernement résolve tous nos problèmes – ce qui avait parfaitement marché
pendant des siècles
–
ne sera désormais plus appropriée. Non, les changements devaient commencer
à notre niveau local, dans nos entreprises. C’était à nous, en tant
qu’entrepreneurs, de changer les choses. Mais personne ne savait quoi, et,
encore moins, comment !
Je me souviens très bien de notre
premier workshop de planification du projet avec la Chambre de Munich. Les
propriétaires des grandes entreprises de notre ville, les membres du Conseil
d’ Administration de notre Chambre de Commerce et des Entrepreneurs. La
chambre venait de fêter son 90ème anniversaire et nous en étions
très fières. Tout le monde était d’accord : « Oui, les autres, ces PME, ce
sont eux qui ont des problèmes
–
donc c’est à eux de changer ». Mais quelques heures plus tard, après des
discussions très animées, nous sommes arrivés à une toute autre conclusion :
« Oui, ces PME ont beaucoup de difficultés – afin de les résoudre il faut
tout d’abord changer la chambre ». C’est là que l’idée d’un Nucleus
d’entrepreneurs s’est intégrée parfaitement.
Plus tard, tout le monde était
satisfait du workshop et des résultats obtenus. Mais il y avait un
problème : Personne ne croyait aux décisions prises! On avait prévu
tellement de projets auparavant et presqu’aucun n’avait marché. Pourquoi
serait-ce différent cette fois-ci ?
Mais en fin de compte, un véritable
phénomène s’est manifesté : Le projet avait marché. De plus en plus
d’entrepreneurs venaient à notre association et disaient : « Je veux
participer, moi aussi ! ».
C’est là que se trouve une autre
réponse à la question « Pourquoi est-ce que l’Approche Nucleus a marché au
Brésil? ». Si quelqu’un venu d’Allemagne ou d’un autre pays nous avait dit
de faire ceci ou cela, si la Chambre de Munich et ses conseillers avaient
essayé de nous manipuler – non, ca n’aurait pas marché : Les Brésiliens sont
trop sceptiques, trop fiers. Le Nucleus n’est pas une invention allemande ou
celle d’un autre pays en voie d’industrialisation. Nous, les entrepreneurs
Latino-américains l’avons développé nous-mêmes, en coopération avec
d’autres ici, au Brésil.
C’est notre produit à nous ! Est
c’est pour cette raison que de plus en plus d’entrepreneurs et
d’associations ont commencé à l’accepter. Aujourd’hui nous pouvons dire que
nous avons développé un modèle de chambre d’entrepreneurs dans les
tropiques. Nous en sommes très fiers de ça. »
Qu’est-ce que a changé dans les entreprises?
"Oh, beaucoup de choses ... pour
commencer avec ma propre entreprise, au début, mon épouse et moi possédions
un petit terrain où nous cultivions ce qu’on avait envie – en espérant que
des gens du coin passeraient chez nous et l’achèteraient. De temps en temps,
je recevais un contrat pour créer un jardin. – Aujourd’hui, nous avons
quatre fois plus de terrain et employons dix huit personnes. Ensemble avec
mes collègues nous avons observé le marché et nous sommes ensuite concentrés
sur la production de plantes pour lesquelles existe une demande. Notre
marché géographique s’est étendu. Grâce au MERCAFLOR, nos produits sont
vendus à 600 km Nord à Sao Paulo et à 800 km au Sud et à l’Ouest. Et je fais
du travail de paysagiste dans beaucoup de régions Brésiliennes. Si vous êtes
intéressés à savoir plus sur mes projets, veuillez regarder sur notre site
web
www.aboavista.com.br .
Maintenant,
je fais vraiment des affaires!

Le futur? Il y a seulement un chemin à
prendre : Nous devons continuer à croître, croître et croître – en matière
de quantité, qualité et management. Il reste un long chemin devant nous.
Nous sommes préparés à aller très loin. Nous sommes prêts pour acheter plus
de terrain…et le marché existe! Et ce qui est plus important pour mon
épouse Juliana, et pour moi, c’est que moi en tant que petit entrepreneur,
c’est la perspective que notre entreprise continuera. Notre fils, qui a
dix-sept ans maintenant, commence à s’intéresser aux affaires de notre
entreprise. Et il possède peut-être les caractéristiques nécessaires pour
être un entrepreneur.
Beaucoup de mes collègues ont suivi le
même chemin. Aujourd’hui nous pouvons dire que, Joinville et notre région,
grâce à nos efforts communs, Joinville est devenue le centre des plantes
ornementales du Brésil.

L’approche a également marché pour
beaucoup d’autres entrepreneurs de beaucoup d’autres secteurs. Regardez mon
cousin Paulo, un mécanicien de voitures. Avant, il réparait des voitures de
course – sans gagner de l’argent. C’est vraiment fou, je lui ai demandé «
veux-tu te joindre à un Nucleus ? » « Non, pas d’intérêt « m’as-t-il
répondu. Enfin, le Nucleus a tout de même commencé. Et un jour, il est venu.
Il a visité l’Allemagne. La il a ouvert les yeux. Il a beaucoup étudié, a
passé des tests et à obtenu le diplôme allemand en mécanique de moteurs.
Il a été élu président du Nucleus, en charge du plus grand Nucleus existant
qui surpasse les 120 membres. Plus tard, il a été invité par les chambres au
Brésil, en Argentine et en Uruguay afin de mener des formations techniques
et d’expliquer la façon de travail d’un Nucleus de mécaniciens de voiture.
En d’autres mots : Il est devenu un véritable entrepreneur. Aujourd’hui il
est propriétaire d’un des garages les mieux équipés du Sud du Brésil.

Est-ce
que vous vous rappelez de Nivaldo Rupp, le menuisier? Quand nous avons
visité sa petite menuiserie pour la première fois, en 1991, quel
désordre ! Mais il avait une idée : Il voulait produire des escaliers en
spirale. Il voyait qu’il existait un marché pour de telles choses. Mais il
ne savait pas du tout comment construire ces escaliers. Ensuite est arrivé
un menuisier allemand, Christian Treffer de Munich qui lui a appris de
nouvelles technologies – mais, il est toujours pas à même de les construire.
Ensuite,
il a sorti toutes ses petites économies, a suivi une formation pratique
d’une durée de trois mois en Allemagne, a visité la Foire Internationale
pour les Métiers et les Petites Industries à Munich avec 120 autres
entrepreneurs Brésilien du Nucleus. Oui, ça n’a pas été facile pour lui, il
a souffert là-bas, éloigné de sa famille pour une si longue période, il
s’inquiétait pour son entreprise… Mais il est revenu et l’a fait :
dorénavant il savait comment construire des escaliers en spirale. Et il a
trouvé un marché énorme pour ces escaliers, il en vend même à Sao Paulo ! Si
vous allez le visiter sa menuiserie, vous ne la reconnaîtrez pas – ça à
l’air très professionnel! La semaine dernière notre Fédération des Chambres
de Commerce et d’Industrie l’a honoré, lui et son Nucleus de menuisiers en
tant que première grande réussite d’un Nucleus Brésilien.
Je
pourrait raconter beaucoup des outres cas, des architectes,
boulangers, coiffeurs, hôtels et restaurants et beaucoup,
beaucoup plus.

Le point plus
important du Nucleus
était que personne nous a dit quoi ou comment faire! Nous avons dû découvrir
par nous-mêmes, avec le conseiller de la chambre. Et ensemble, nous avons
rendu cela possible. Nous avons commencé à apprendre, à étudier, à comparer,
à développer la confiance, la confiance en soi-même et le courage. Nous
avons grandi personnellement, nous sommes devenus des vrais entrepreneurs.
Au début des années quatre-vingt dix,
il y avait un proverbe populaire au Brésil, « Ce qui est grand est bien. Ce
qui est bien est grand ! » Donc, tout le monde rêvait d’être propriétaire
d’une grande société. Et les PME ? « Non, c’est du n’importe quoi, sans
réputation sociale ». Ca a changé, aussi grâce aux Nuclei, personne ne
parle plus ainsi. Les PME, et cela est le message d’aujourd’hui, sont
beaucoup plus efficaces dans beaucoup de secteurs et plus flexibles que dans
les grandes sociétés. De plus, ils créent des emplois, des revenus et de la
croissance économique. Du moment qu’ils sont performants ! »
Qu’est-ce qui a changé dans les chambres
d’entrepreneurs?
"C’est facile à dire en faisant la
comparaison : en 1990, notre Chambre du Commerce et des Entreprises avait
environ 250 membres, et parmi eux, peut-être 40 étaient actifs. Elle était
dominée par quelques propriétaires de grandes entreprises, qui faisaient ce
qu’ils appelaient du « lobbying », c'est-à-dire de courir après les
autorités et de demander des faveurs personnelles. Il y avait un directeur,
qui était d’assistant du président. Ils y avaient quelques employés dans
l’administration. Mais pour les PME, cette association ne servait à rien.
Aujourd’hui,
c’est différent. Aujourd’hui nous avons une vraie mission : « La
promotion, le développement, la représentation, la défense, et d’augmenter
la compétitivité de la compétitivité de nos membres afin d’augmenter la
qualité de vie de notre communauté ». Notre objectif est d’être reconnu par
la communauté et par les entrepreneurs en tant qu’un excellent prestataire
de service.
Maintenant, nous avons 1.200 membres.
80% sont des PME. La chambre, l’ACIJ, maintient une équipe professionnelle
d’employeurs qui gèrent l’association plutôt comme une entreprise. Nous
offrons de nombreux services différents à nos membres, 20 Nuclei, des
formations, des foires de commerce et beaucoup d’autres. Nous participons de
manière active au développement de la ville de Joinville, en contribuant à
sa mise à niveau sociale et économique. Non seulement ici, mais dans
beaucoup d’autres endroits, les chambres se sont transformées en un pouvoir
respecté, un partenaire pour l’administration publique en recherche de
solutions pour la communauté.
Nos relations publiques ont changé –
veuillez voir nos lettre d’information distribuée par e-mail, une adressée
particulièrement aux membres du Nucleus. Veuillez voir notre site web
www.acij.com.br , sur lequel on trouve nos dernières actualités. La
chambre a été acceptée par les PME comme une des leurs. Les petites,
moyennes et grandes entreprises coopèrent sous le même toit. J’étais le
premier petit entrepreneur élu au comité directeur, où j’avais travaillé
pendant longtemps en tant que secrétaire. Chaque membre paye une cotisation
importante en fonction de la taille de l’entreprise, à une valeur minime de
20 dollar par mois, et maximale de 2.000 dollar par mois
–
et non pas par an! Pour beaucoup d’entreprises cette cotisation est une
grande charge. Malgré ça, elles payent parce qu’elles reçoivent un résultat
satisfaisant.
Il y a deux ans, et cela était un grand
pas en avant, la chambre fut une des premières des chambres à être certifiée
ISO 9002.
C’était un processus qui a pris
beaucoup de temps, avec de nombreuses régressions. Non, bien sur nous
n’avons pas encore terminé, le développement doit se poursuivre.
Nous avons une vision, c’est ce qui
compte.

Seuls, nous n’aurions pas pu y arriver.
Ça a marché parce que tout d’abord quelques chambres dans notre région ont
commencé à suivre cette démarche, ensuite de plus en plus ; c’est devenu un
mouvement. Notre fédération est entrée en jeu et a changé, et aujourd’hui
près de 900 Chambres de Commerce et des Entreprises ont des Nuclei, ils
commencèrent sur la même route. »
Quel est votre message aux Chambres Sri Lankaise et aux
Nuclei d’entrepreneurs ?
"Le
Sri Lanka? Donnez-moi un billet d’avion et je suis parti! Le Sri Lanka est
un véritable rêve pour les producteurs de plantes ornementales
–
cette grande diversité de plantes exotiques ! » J’aimerais vraiment bien
voir les Nuclei au Sri Lanka. Et les chambres aussi. Et bien sûr nous
pouvons échanger beaucoup d’idées et d’expériences.

J’ai présenté l’Approche Nucleus dans
beaucoup d’endroits pendant de nombreuses années, dans les villes dans les
alentours de Joinville, à 30 ou 90 km d’ici. Au Nord-est du Brésil – où les
gens détestent tout ce qui vient du Sud
–
et dans beaucoup de pays Latino-Américains. C’était toujours la même chose;
C’était toujours pareil, on me disait toujours “ Oui, cela marche peut-être
à Joinville, au Sud du Brésil, mais ici tout est différent, nos
entrepreneurs, nos associations et chambres ...'.
Écoutez, peut-être cela est humain,
mais pourquoi est-ce que les entrepreneurs commencent toujours par
souligner les différences ? Pourquoi est-ce qu’ils ne soulignent pas ce
qu’ils ont en commun ? C’est beaucoup plus intéressant ! Et j’ai appris
dans tous ces endroits que nous, les PME, et, nous, les chambres, avons
beaucoup de choses en commun. Beaucoup plus de ce que la majorité de nous
peuvent imaginer. Et si j’arrive à diriger la discussion au cours d’une
présentation – ce qui est parfois très difficile
–
les gens commencent à s’intéresser, et à faire bouger les choses.
Non,
l’intérêt n’est pas de simplement copier et transférer l’Approche Nucleus
Brésilien au Sri Lanka. Cela ne marche pas. C’est aux entrepreneurs Sri
Lankais, à leurs chambres de définir leur propre programme Nucleus ! Je
peux expliquer comment nous l’avons fait, les erreurs qu’on a fait, ce qui
a marché et pourquoi. Mais en fin compte, c’est aux entrepreneurs Sri
Lankais de faire leurs propres expériences, à définir leurs propres
objectifs, de commencer leurs propres activités et de prendre des risques.
Si le Nucleus se développe en tant que véritable projet Sri Lankais, cela
peut marcher…C’est exactement comme ça que les Nuclei ont débuté dans tous
ces endroits au Brésil et dans d’autres pays.
Le Sri Lanka? Donc, qu’avez vous dit à
propos du billet d’avion…?"
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Addendum:
en Octobre 2005, Jordi Castan a travaillé pour très semaines avec les Nuclei
de producteurs de plantes ornementales de Kandy, Matale et Badulla. Cela a
provoqué un grand déclic dans le développement des Nuclei et des
entrepreneurs. Fin de 2006 14 Nuclei de Plantes Ornementales ont plus de
250 adhérents. De plus, sur la recommandation de Jordi Castan, les
entrepreneurs ont créé un Nucleus Régional de Plantes Ornementales
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